“3D” extraction using high resolution radar interferometry
Extraction du « 3D » par interférométrie radar à haute résolution
Résumé
Since few years, interferometry radar has largely highlighted its aptitude to measure low displacements of the ground, or to recreate Digital Elevation Models (DEM). However, the use of interferometric techniques for high resolutions, in particular in urban environment, is the trickiest. Indeed, the geometrical characteristics of a radar acquisition and the properties of the radar wave create ambiguities in the interferometric signal. Initially, an approach by simulation was adopted, in order to study the impact of the phenomena brought into play, and to test the techniques likely to raise ambiguities, under perfectly controlled conditions. Thus, works on radar high resolution highlighted cases of the spatial correlation of phase on real and simulated data. A proposal for a modeling of the phenomenon was carried out, and we showed the implications within the framework of interferometric processing. We then studied the possibility of an optimal processing of the layover areas for the “3D” rebuilding with simulated data, thanks to techniques of frequential filtering. Finally, we underlined the interest of a rebuilding adapted to considered objects, thanks to a fuzzy classification based on the whole information extracted from the image
Depuis quelques années, l'interférométrie radar a largement démontré son aptitude à recréer des Modèles Numériques de Terrain (MNT). Cependant, son usage reste délicat aux hautes résolutions, notamment en milieu urbain. En effet, les caractéristiques géométriques d'acquisition et les propriétés de l'onde radar créent des ambiguïtés dans le signal interférométrique. Dans un premier temps, une approche par simulation a donc été retenue, afin d'étudier l'impact des phénomènes mis en jeu, et de tester les techniques susceptibles de lever les ambiguïtés. Ainsi, les travaux sur la haute résolution radar ont mis en évidence des cas de corrélation spatiale de la phase sur des données réelles et simulées. Une proposition de modélisation du phénomène a été effectuée, et nous en avons montré les implications dans le cadre des traitements interférométriques. Nous avons ensuite étudié la possibilité d'un traitement optimal des zones de repliement pour la reconstruction du 3D sur des données simulées, grâce à des techniques de filtrage fréquentiel. Enfin, nous avons souligné l'intérêt d'une reconstruction adaptée à l'objet traité, grâce à une classification floue obtenue à partir de l'ensemble des informations extraites de l'image.